Le printemps arabe et la pérennité des droits de la femme

Resumen

Deux ans après, les conséquences du printemps arabe sont une masculinité des pouvoirs et
un recul en ce qui concerne les droits des femmes qui ont payé cher le prix du changement.
Subséquemment, les islamistes venant aux pouvoir après les révolutions arabes parlent d’une
démocratisation mais sans les droits des femmes. Une démocratisation qui favorise l’autorité
parentale et qui touche profondément la dignité de l’autre moitié de la société. Cela met sur table
la question de la sécurité voir même la sécurité juridique.
La pérennité des droits des femmes représente un risque pour la sécurité et une menace aux
acquis réalisés par les associations féminines après de langues années de militantismes. Elle a un
cout et un impact négatif sur le développement du monde arabe.
En effet, cette pérennité met en cause aussi la légitimité de ces gouvernants choisis par des hommes
et des femmes et qui sont inaptes de protéger les droits de la moitié de la société qui les a choisis
et acceptés. Cela, tout en considérant que le contrat social n’est que le choix et l’acceptation des
gouvernants qui doivent, en contre partie, assurer la sécurité et protéger les droits humains des
gouvernés hommes et femmes.